De Rochefort (NE).
Souche de l'arbre général.De Saint-Blaise. Meunier originaire de Vullier au Val de Rus (Villiers/Val de Ruz), il vint à Saint-Blaise au XVe siècle. Obtient la
concession des moulins de Saint-Blaise le 8 juin 1513.
Louis de Diessbach, bailli pour les 4 villes de Berne, Fribourg, Soleure et Lucerne, lui octroie les deux moulins, alors en ruine, pour qu'il les remette en marche. Affranchi et reçu bourgeois de Neuchâtel en 1522.
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Il est appelé Jean
Dardey dans certains écrits de l'époque.
L’image représente le mécanisme du moulin; voir détails dans le lien ci-dessus.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE : FAMILLES BOURGEOISES199Dardel, — «Vieille famille, originaire de Genève, venue dans le pays de Neuchâtel vers 1800.» Je ne sais sur quel document repose cette assertion, empruntée au Nobiliaire de M. J. de Pury.
Une Extente de 1330 mentionne à Saint-Blaise « W. filius Henrici Dardel, homo liber domini ». On trouve, d'autre part, des Dardel au XVe siècle à Dombresson et au Pâquier.
M. Quartier nous apprend que le premier Dardel, bourgeois de Neuchâtel, fut Hugonin, reçu en 1520. I aurait fallu dire que Hugonin Dardel épousa Bendite, fille de Pierre Junod. Sa Reconnaissance se trouve dans le Recueil de Jehan Lando: «Recognoissance de Hugonin Dardel et de Bendite sa femme, fille de feu Pierre Junod, bourgeoys de Neufchastel», le 28 août 1539 (II, fol. ijCIxxviiÿ vo).
DardelC'est aussi au Val-de-Ruz qu'il faut chercher les premiers porteurs de ce nom. Janninus Dardel, fils d'Amiod Coche, est habergeant à Clémesin en 1402. Pierre Dardel est mentionné au Pâquier en 1439,1457,1463. C'est un Jean Dardel qui vint de Villiers à Saint-Blaise comme meunier au début du XVIe siècle; il fut reçu bourgeois de Neuchâtel en 1522 et a fait souche de la famille établie à Saint-Blaise, où le nom n'était pas inconnu. En 1330, un Dardel y était établi et s'intitulait:
homo liber domini. Cette qualification d'homme libre est très rare et témoigne que celui qui la portait était d'une haute condition sociale.
Les Dardel sont actuellement de Fenin, de Villiers et surtout de Saint-Blaise et des communes voisines. Une branche a été anoblie par le roi de Suède en 1810 et en 1816 par le roi de Prusse.
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